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Auteur Monique WITTIG (1935-2003) |
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Les guérillères / Monique WITTIG / Paris : Les Éditions de Minuit (2020)
Titre : Les guérillères Type de document : texte imprimé Auteurs : Monique WITTIG (1935-2003), Auteur Editeur : Paris : Les Éditions de Minuit Année de publication : 2020 Collection : Double num. 118 Importance : 1 vol. (199 p.) Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-4570-7 Prix : 9 EUR Langues : Français (fre) Catégories : FEMINISME
FEMME
LANGAGE
LANGUEIndex. décimale : 800 LITTERATURE Résumé : « Publié cinq ans après L’Opoponax, Les Guérillères, second livre de Monique Wittig, vient à son heure pour souligner et fortifier notre conviction. Le talent de cet écrivain le porte, j’allais écrire, pour notre plaisir et notre profonde satisfaction, à faire du récit le lieu naturel de la contestation du langage, non pas contestation abrupte et maladroite, mais contestation habile par le biais d’une opération beaucoup plus subtile et toujours séduisante. Il semble, en effet, que mots et phrases soient deux fois présents dans le texte : d’abord comme les mots et les phrases de l’usage traditionnel, ensuite comme éléments actifs de l’autodestruction. La métamorphose est très frappante dans ce nouveau livre. Convaincante aussi, tant est sensible le renouveau des images, et leur force. Notons pour commencer, que les Guérillères (ce curieux féminin de « guérilleros ») ne sont ni les cousines, ni les lointaines descendantes des Amazones auxquelles Hérodote prêta le nom scythe d’Oiorpata, ou tueuses d’hommes. La destruction de l’homme n’est pas l’enjeu du combat que les guérillères ont décidé de mener jusqu’à son therme. Ce qu’elles combattent, c’est l’oppression, ou plutôt sa cause, le langage, celui qu’elles ont reçu des hommes, lesquels les ont, par ce moyen, d’abord nommées, puis soumises et réduites à la merci des mots. Ce qu’elles veulent promouvoir, c’est un monde nouveau où elles retrouveront l’expression de l’indépendance originelle. » André Dalmas, La Quinzaine littéraire (novembre 1969).
« Mon but a été de faire que le elles arrive comme un choc pour le lecteur, comme une surprise ; puisqu’elles tient tout le récit il doit s’en suivre une sorte de désorientation. Le lecteur entre dans un livre et se trouve confronté avec un elles qui n’est pas familier, pas ordinaire et qui est nouveau et héroïque. En tout cas, c’est ce qui m’a guidée et l’espoir que ce elles pourrait situer le lecteur dans un espace au-delà des catégories de sexe pour la durée du livre. C’est peut-être ici que réside l’utopie. » Monique Wittig, “Quelques remarques sur Les Guérillères”, L’Esprit créateur (hiver 1994). (note de l'éditeur)
Les guérillères [texte imprimé] / Monique WITTIG (1935-2003), Auteur . - Paris : Les Éditions de Minuit, 2020 . - 1 vol. (199 p.) ; 18 cm. - (Double; 118) .
ISBN : 978-2-7073-4570-7 : 9 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : FEMINISME
FEMME
LANGAGE
LANGUEIndex. décimale : 800 LITTERATURE Résumé : « Publié cinq ans après L’Opoponax, Les Guérillères, second livre de Monique Wittig, vient à son heure pour souligner et fortifier notre conviction. Le talent de cet écrivain le porte, j’allais écrire, pour notre plaisir et notre profonde satisfaction, à faire du récit le lieu naturel de la contestation du langage, non pas contestation abrupte et maladroite, mais contestation habile par le biais d’une opération beaucoup plus subtile et toujours séduisante. Il semble, en effet, que mots et phrases soient deux fois présents dans le texte : d’abord comme les mots et les phrases de l’usage traditionnel, ensuite comme éléments actifs de l’autodestruction. La métamorphose est très frappante dans ce nouveau livre. Convaincante aussi, tant est sensible le renouveau des images, et leur force. Notons pour commencer, que les Guérillères (ce curieux féminin de « guérilleros ») ne sont ni les cousines, ni les lointaines descendantes des Amazones auxquelles Hérodote prêta le nom scythe d’Oiorpata, ou tueuses d’hommes. La destruction de l’homme n’est pas l’enjeu du combat que les guérillères ont décidé de mener jusqu’à son therme. Ce qu’elles combattent, c’est l’oppression, ou plutôt sa cause, le langage, celui qu’elles ont reçu des hommes, lesquels les ont, par ce moyen, d’abord nommées, puis soumises et réduites à la merci des mots. Ce qu’elles veulent promouvoir, c’est un monde nouveau où elles retrouveront l’expression de l’indépendance originelle. » André Dalmas, La Quinzaine littéraire (novembre 1969).
« Mon but a été de faire que le elles arrive comme un choc pour le lecteur, comme une surprise ; puisqu’elles tient tout le récit il doit s’en suivre une sorte de désorientation. Le lecteur entre dans un livre et se trouve confronté avec un elles qui n’est pas familier, pas ordinaire et qui est nouveau et héroïque. En tout cas, c’est ce qui m’a guidée et l’espoir que ce elles pourrait situer le lecteur dans un espace au-delà des catégories de sexe pour la durée du livre. C’est peut-être ici que réside l’utopie. » Monique Wittig, “Quelques remarques sur Les Guérillères”, L’Esprit créateur (hiver 1994). (note de l'éditeur)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité L000019826 800 WIT Ouvrage Limoges - Bibliothèque 0 LITTERATURE/POESIE Disponible La pensée straight / Monique WITTIG / Paris : Éditions Amsterdam (2022)
Titre : La pensée straight Type de document : texte imprimé Auteurs : Monique WITTIG (1935-2003), Auteur ; Sam BOURCIER, Directeur de publication ; Louise TURCOTTE, Préfacier, etc. Mention d'édition : [Nouvelle édition] Editeur : Paris : Éditions Amsterdam Année de publication : 2022 Importance : 1 vol. (153 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35480-175-5 Prix : 12 EUR Langues : Français (fre) Catégories : FEMINISME
FEMME
GENRE
HETEROSEXUALITE
IDENTITE SEXUELLE
LESBIANISME
POLITIQUE
SEXE
SEXUALITEMots-clés : relations homme/femme ; lesbienne Index. décimale : 300 SOCIOLOGIE Résumé : En 1978, Monique Wittig clôt sa conférence sur "La Pensée straight" par ces mots : "Les lesbiennes ne sont pas des femmes". L'onde de choc provoquée par cet énoncé n'en finit pas de se faire ressentir, aujourd'hui encore, dans la théorie féministe et au-delà. En analysant l'aspect fondateur de la "naturalité" supposée de l'hétérosexualité au sein de nos structures de pensées, que ce soit par exemple dans l'anthropologie structurale ou la psychanalyse, Monique Wittig met au jour le fait que l'hétérosexualité n'est ni naturelle, ni un donné : l'hétérosexualité est un régime politique. Il importe donc, pour instaurer la lutte des "classes", de dépasser les catégories "hommes" / "femmes", catégories normatives et aliénantes. Dans ces conditions, le fait d'être lesbienne, c'est-à-dire hors-la-loi de la structure hétérosexuelle, aussi bien sociale que conceptuelle, est comme une brèche, une fissure permettant enfin de penser ce qui est "toujours déjà là". (4e de couv.) La pensée straight [texte imprimé] / Monique WITTIG (1935-2003), Auteur ; Sam BOURCIER, Directeur de publication ; Louise TURCOTTE, Préfacier, etc. . - [Nouvelle édition] . - Paris : Éditions Amsterdam, 2022 . - 1 vol. (153 p.) : couv. ill. en coul. ; 20 cm.
ISBN : 978-2-35480-175-5 : 12 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : FEMINISME
FEMME
GENRE
HETEROSEXUALITE
IDENTITE SEXUELLE
LESBIANISME
POLITIQUE
SEXE
SEXUALITEMots-clés : relations homme/femme ; lesbienne Index. décimale : 300 SOCIOLOGIE Résumé : En 1978, Monique Wittig clôt sa conférence sur "La Pensée straight" par ces mots : "Les lesbiennes ne sont pas des femmes". L'onde de choc provoquée par cet énoncé n'en finit pas de se faire ressentir, aujourd'hui encore, dans la théorie féministe et au-delà. En analysant l'aspect fondateur de la "naturalité" supposée de l'hétérosexualité au sein de nos structures de pensées, que ce soit par exemple dans l'anthropologie structurale ou la psychanalyse, Monique Wittig met au jour le fait que l'hétérosexualité n'est ni naturelle, ni un donné : l'hétérosexualité est un régime politique. Il importe donc, pour instaurer la lutte des "classes", de dépasser les catégories "hommes" / "femmes", catégories normatives et aliénantes. Dans ces conditions, le fait d'être lesbienne, c'est-à-dire hors-la-loi de la structure hétérosexuelle, aussi bien sociale que conceptuelle, est comme une brèche, une fissure permettant enfin de penser ce qui est "toujours déjà là". (4e de couv.) Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité L000022413 300 WIT Ouvrage Limoges - Bibliothèque 0 SCIENCES HUMAINES Disponible