Titre : |
L'art |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
France FARAGO, Auteur |
Editeur : |
Armand Colin |
Année de publication : |
1998 |
Collection : |
Cursus |
Importance : |
1 vol. (191 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-200-26616-5 |
Prix : |
17 |
Note générale : |
bibliographie, index des noms |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ESTHETIQUE HISTOIRE DE L'ART PHILOSOPHIE
|
Index. décimale : |
100 PHILOSOPHIE / ESSAIS |
Résumé : |
Cet ouvrage tente de comprendre la révolution sans pareille qui s'est opérée dans les arts au XXe siècle à partir d'une généalogie de la modernité. L'Antiquité est analysée en ce qu'elle a légué à l'Europe les outils traditionnels de sa réflexion sur l'art.
L'auteur met en lumière la logique qui a gouverné, par deux fois dans l'histoire occidentale, le passage d'un art anthropocentré, induisant le recours à la perspective, tenant compte du spectateur, à un art théocentré où disparaît tout point de vue singulier
La modernité dans les arts est née de la répudiation de l'imitation de l'apparence. Les grands peintres abstraits (Kandinsky, Mondrian, Malévitch), faisant tous référence à une réalité ontologique suprême, ont opéré logiquement le passage de la forme à l'informel, du figuratif à l'abstrait, de l'objectif au non-objectif. Leur art n'a plus la fonction de représenter le réel mais de convoquer le regard à des exercices capables de donner le sentiment de la Présence.
L'art dit « contemporain », enfin, enregistre la clôture de l'épisode moderne, se distinguant par un refus ostentatoire du beau, le refus de plaire et, parfois, de durer. Il met l'homme face à face avec la réalité dénudée, le fait brut que quelque chose soit. |
L'art [texte imprimé] / France FARAGO, Auteur . - [S.l.] : Armand Colin, 1998 . - 1 vol. (191 p.) ; 21 cm. - ( Cursus) . ISBN : 978-2-200-26616-5 : 17 bibliographie, index des noms Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ESTHETIQUE HISTOIRE DE L'ART PHILOSOPHIE
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Index. décimale : |
100 PHILOSOPHIE / ESSAIS |
Résumé : |
Cet ouvrage tente de comprendre la révolution sans pareille qui s'est opérée dans les arts au XXe siècle à partir d'une généalogie de la modernité. L'Antiquité est analysée en ce qu'elle a légué à l'Europe les outils traditionnels de sa réflexion sur l'art.
L'auteur met en lumière la logique qui a gouverné, par deux fois dans l'histoire occidentale, le passage d'un art anthropocentré, induisant le recours à la perspective, tenant compte du spectateur, à un art théocentré où disparaît tout point de vue singulier
La modernité dans les arts est née de la répudiation de l'imitation de l'apparence. Les grands peintres abstraits (Kandinsky, Mondrian, Malévitch), faisant tous référence à une réalité ontologique suprême, ont opéré logiquement le passage de la forme à l'informel, du figuratif à l'abstrait, de l'objectif au non-objectif. Leur art n'a plus la fonction de représenter le réel mais de convoquer le regard à des exercices capables de donner le sentiment de la Présence.
L'art dit « contemporain », enfin, enregistre la clôture de l'épisode moderne, se distinguant par un refus ostentatoire du beau, le refus de plaire et, parfois, de durer. Il met l'homme face à face avec la réalité dénudée, le fait brut que quelque chose soit. |
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