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L'Art de l'âge moderne / Jean-Marie SCHAEFFER / Paris : Gallimard (1992)
Titre : L'Art de l'âge moderne : l'esthétique et la philosophie de l'art du XVIIIe siècle à nos jours Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marie SCHAEFFER, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 1992 Collection : NRF Essais Importance : 446 pages Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-072537-3 Prix : 150 F Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : ECRIT SUR L'ART
ESTHETIQUE
PHILOSOPHIE DE L'ARTIndex. décimale : 100 PHILOSOPHIE / ESSAIS Résumé : L'auteur après une lecture critique et généalogique du système spéculatif de l'art, dont nous vivons actuellement la critique profonde, définit ce que pourrait être une expérience esthétique alternative, qui permette de vivre ce que la tradition nous fait manquer : comment voir un tableau si l'on refuse de croire à l'existence d'un arrière-monde ? Comment oublier l'Art afin de redécouvrir les arts dans leur richesse particulière et multiforme ? Comment enfin fonder une expérience esthétique commune dès lors que l'on renonce à la conformité des oeuvres aux essences du beau ?
L'Art de l'âge moderne : l'esthétique et la philosophie de l'art du XVIIIe siècle à nos jours [texte imprimé] / Jean-Marie SCHAEFFER, Auteur . - Paris : Gallimard, 1992 . - 446 pages ; 23 cm. - (NRF Essais) .
ISBN : 978-2-07-072537-3 : 150 F
Langues : Français (fre)
Catégories : ECRIT SUR L'ART
ESTHETIQUE
PHILOSOPHIE DE L'ARTIndex. décimale : 100 PHILOSOPHIE / ESSAIS Résumé : L'auteur après une lecture critique et généalogique du système spéculatif de l'art, dont nous vivons actuellement la critique profonde, définit ce que pourrait être une expérience esthétique alternative, qui permette de vivre ce que la tradition nous fait manquer : comment voir un tableau si l'on refuse de croire à l'existence d'un arrière-monde ? Comment oublier l'Art afin de redécouvrir les arts dans leur richesse particulière et multiforme ? Comment enfin fonder une expérience esthétique commune dès lors que l'on renonce à la conformité des oeuvres aux essences du beau ?
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 941 100 SCH Ouvrage Limoges - Bibliothèque 0 SCIENCES HUMAINES Disponible L'Art au banc d'essai / Rainer ROCHLITZ / Paris : Gallimard (1998)
Titre : L'Art au banc d'essai : esthétique et critique Type de document : texte imprimé Auteurs : Rainer ROCHLITZ, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 1998 Collection : NRF Essais Importance : 473 pages Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-074340-7 Prix : 150 F Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : CRITIQUE
ESTHETIQUE
RICHTER Gerhard
THEORIE DE L'ART
WALL JeffIndex. décimale : 100 PHILOSOPHIE / ESSAIS Résumé : L'auteur invite dans cet ouvrage à une perspective de réinvention de l'esthétique, montre notamment la complémentarité entre esthétique et critique qu'il illustre par l'analyse des oeuvres de Gerhard Richter et Jeff Wall, de Don DeLillo et Jean Echenoz.
L'Art au banc d'essai : esthétique et critique [texte imprimé] / Rainer ROCHLITZ, Auteur . - Paris : Gallimard, 1998 . - 473 pages ; 23 cm. - (NRF Essais) .
ISBN : 978-2-07-074340-7 : 150 F
Langues : Français (fre)
Catégories : CRITIQUE
ESTHETIQUE
RICHTER Gerhard
THEORIE DE L'ART
WALL JeffIndex. décimale : 100 PHILOSOPHIE / ESSAIS Résumé : L'auteur invite dans cet ouvrage à une perspective de réinvention de l'esthétique, montre notamment la complémentarité entre esthétique et critique qu'il illustre par l'analyse des oeuvres de Gerhard Richter et Jeff Wall, de Don DeLillo et Jean Echenoz.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11306 100 ROC Ouvrage Limoges - Bibliothèque 0 SCIENCES HUMAINES Disponible Esthétique et origines de la peinture moderne, 2. Le réalisme de Courbet / Michael FRIED / Paris : Gallimard (1993)
Titre de série : Esthétique et origines de la peinture moderne, 2 Titre : Le réalisme de Courbet Type de document : texte imprimé Auteurs : Michael FRIED, Auteur ; Michel GAUTIER, Traducteur Mention d'édition : PARIS Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 1993 Collection : NRF Essais Importance : 1 vol. (416 p.) Présentation : ill. en coul. et en noir et blanc Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-073051-3 Prix : 220 FRF Note générale : Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : COURBET Gustave
ECRIT SUR LA PEINTURE
ESTHETIQUE
REALISMEIndex. décimale : 701 ART THEORIE Résumé : Dans La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Michael Fried a révélé, avec l'écho que l'on sait, l'importance que la peinture française du XVIIIe siècle attachait à la place qui devait revenir au spectateur : supposait-elle que quelqu'un se tenait devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse stigmatisée par Diderot, faisait-elle comme s'il n'y avait personne pour la regarder ?
Or, très vite, au XIXe siècle, les conventions adoptées par la peinture française pour répondre au défi de l'antithéâtralité s'abîmèrent, de David à Millet, en simples procédés : personnages vus de dos, êtres absorbés dans des tâches répétitives et épuisantes au point qu'ils n'ont plus conscience de leur abrutissement ni de la présence d'un spectateur, tout cela finit par être dénoncé, à la suite de Baudelaire notamment, comme des facilités sans plus d'effet autre que celui, paradoxal, de vouloir attirer l'attention du spectateur sur la portée morale de ce qui prétendait se dérober à sa vue.
C'est à cette crise de l'antithéâtralité que Gustave Gourbet va répondre en recourant à une conception entièrement nouvelle, poussée jusqu'à ses limites les plus extrêmes : l'absorbement du peintre dans ses tableaux mêmes. Courbet affirme son entreprise d'artiste dans chacune de ses peintures selon les procédés les plus divers : personnages dont les mains métaphorisent celles, en activité, du peintre tenant palette et brosse ou pinceaux, scènes de chasse où bêtes et chasseurs témoignent d'efforts physiques qui sont ceux du peintre se tenant devant un tableau de grande dimension, cours d'eau qui viennent s'écouler sur le devant de la peinture au point même où se tient le peintre...
Le réalisme de Courbet n'est aucunement la reproduction à l'identique de la réalité du monde comme si le peintre n'existait plus - selon le fameux contresens de Baudelaire, répété par la tradition académique -, mais l'invention proprement imaginative d'une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur, jusqu'à l'y faire disparaître totalement, physiquement, en sorte qu'il n'existe pas.
Projet fou, assurément voué à l'échec, mais qui restitue à Courbet sa place véritable, prépondérante pour ses contemporains, et dont Michael Fried rappelle l'inventivité insoupçonnée, particulièrement dans sa thématique du corps et du regard, nouvelle et moderne.(note de l'éditeur)
Esthétique et origines de la peinture moderne, 2. Le réalisme de Courbet [texte imprimé] / Michael FRIED, Auteur ; Michel GAUTIER, Traducteur . - PARIS . - Paris : Gallimard, 1993 . - 1 vol. (416 p.) : ill. en coul. et en noir et blanc ; 23 cm. - (NRF Essais) .
ISBN : 978-2-07-073051-3 : 220 FRF
Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : COURBET Gustave
ECRIT SUR LA PEINTURE
ESTHETIQUE
REALISMEIndex. décimale : 701 ART THEORIE Résumé : Dans La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Michael Fried a révélé, avec l'écho que l'on sait, l'importance que la peinture française du XVIIIe siècle attachait à la place qui devait revenir au spectateur : supposait-elle que quelqu'un se tenait devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse stigmatisée par Diderot, faisait-elle comme s'il n'y avait personne pour la regarder ?
Or, très vite, au XIXe siècle, les conventions adoptées par la peinture française pour répondre au défi de l'antithéâtralité s'abîmèrent, de David à Millet, en simples procédés : personnages vus de dos, êtres absorbés dans des tâches répétitives et épuisantes au point qu'ils n'ont plus conscience de leur abrutissement ni de la présence d'un spectateur, tout cela finit par être dénoncé, à la suite de Baudelaire notamment, comme des facilités sans plus d'effet autre que celui, paradoxal, de vouloir attirer l'attention du spectateur sur la portée morale de ce qui prétendait se dérober à sa vue.
C'est à cette crise de l'antithéâtralité que Gustave Gourbet va répondre en recourant à une conception entièrement nouvelle, poussée jusqu'à ses limites les plus extrêmes : l'absorbement du peintre dans ses tableaux mêmes. Courbet affirme son entreprise d'artiste dans chacune de ses peintures selon les procédés les plus divers : personnages dont les mains métaphorisent celles, en activité, du peintre tenant palette et brosse ou pinceaux, scènes de chasse où bêtes et chasseurs témoignent d'efforts physiques qui sont ceux du peintre se tenant devant un tableau de grande dimension, cours d'eau qui viennent s'écouler sur le devant de la peinture au point même où se tient le peintre...
Le réalisme de Courbet n'est aucunement la reproduction à l'identique de la réalité du monde comme si le peintre n'existait plus - selon le fameux contresens de Baudelaire, répété par la tradition académique -, mais l'invention proprement imaginative d'une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur, jusqu'à l'y faire disparaître totalement, physiquement, en sorte qu'il n'existe pas.
Projet fou, assurément voué à l'échec, mais qui restitue à Courbet sa place véritable, prépondérante pour ses contemporains, et dont Michael Fried rappelle l'inventivité insoupçonnée, particulièrement dans sa thématique du corps et du regard, nouvelle et moderne.(note de l'éditeur)
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12427 701 FRI Ouvrage Limoges - Bibliothèque 0 ART USUELS ET THEORIE Exclu du prêt Esthétique et origines de la peinture moderne, 3. Le modernisme de Manet / Michael FRIED / Paris : Gallimard (2000)
Titre de série : Esthétique et origines de la peinture moderne, 3 Titre : Le modernisme de Manet : ou Le visage de la peinture dans les années 1860 Type de document : texte imprimé Auteurs : Michael FRIED, Auteur ; Claire BRUNET, Traducteur Mention d'édition : PARIS Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2000 Collection : NRF Essais Importance : 1 vol. (414 p.) Présentation : ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-075298-0 Prix : 245 FRF Note générale : Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : ECRIT SUR LA PEINTURE
ESTHETIQUE
MANET Edouard
MODERNISME
REGARD
SPECTATEURIndex. décimale : 701 ART THEORIE Résumé : La peinture française, de Chardin à Fantin-Latour, n'a cessé de s'interroger sur la place problématique du spectateur : doit-elle supposer que quelqu'un se tient devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse - au sens où Diderot dénonçait dans un certain théâtre une construction artificielle dénuée de toute existence propre en dehors de la présence du public -, faire comme s'il n'y avait plus personne pour le regarder ? Clôture du tableau par la représentation de personnages vus de dos et saisis dans des activités qui les absorbent totalement au point de sembler ignorer la présence du spectateur et du peintre (Greuze, Chardin ou Millet) ; intensité dramatique d'un moment unique ou dédramatisation d'une action déliée (David) ; tentative de fuir le spectateur (Géricault) déplacement enfin, du peintre lui-même dans la peinture (Courbet) vers le milieu du XIXe siècle, toutes ces réponses à l'antithéâtralité, devenues des procédés, sont épuisées. C'est alors qu'au sein de la génération de 1863 - Legros, Fantin-Latour et Whistler notamment -, année du salon des Refusés, Edouard Manet fonde la tradition moderne. Loin de se définir, comme on le croit trop souvent depuis Matisse, par son absence de profondeur ou son extrême dimension visuelle - ce qui caractérise plutôt les impressionnistes -, le modernisme de Manet se marque d'abord dans ses allusions répétées aux maîtres anciens, son désir d'une universalité transcendant les styles nationaux comme les spécificités des genres, et ça volonté, enfin, de briser le cercle de l'antithéâtralité. En inventant le portrait-tableau - conjugaison de deux genres jusqu'alors distingués l'un de l'autre par la critique : le tableau, qui se laisse pénétrer dans ses parties organiques, et le portrait, qui doit frapper le spectateur -, Manet joue à la fois sur le face-à-face et sur la capacité qu'a le tableau à soutenir le regard, désormais jugé inéluctable, du spectateur. Tout l'art contemporain, jusqu'aux années soixante, au moins, n'aura de cesse de se colleter avec cette nouvelle place du spectateur. (note de l'éditeur) Esthétique et origines de la peinture moderne, 3. Le modernisme de Manet : ou Le visage de la peinture dans les années 1860 [texte imprimé] / Michael FRIED, Auteur ; Claire BRUNET, Traducteur . - PARIS . - Paris : Gallimard, 2000 . - 1 vol. (414 p.) : ill. ; 23 cm. - (NRF Essais) .
ISBN : 978-2-07-075298-0 : 245 FRF
Index
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : ECRIT SUR LA PEINTURE
ESTHETIQUE
MANET Edouard
MODERNISME
REGARD
SPECTATEURIndex. décimale : 701 ART THEORIE Résumé : La peinture française, de Chardin à Fantin-Latour, n'a cessé de s'interroger sur la place problématique du spectateur : doit-elle supposer que quelqu'un se tient devant le tableau ou, au contraire, afin d'échapper à une théâtralité fausse - au sens où Diderot dénonçait dans un certain théâtre une construction artificielle dénuée de toute existence propre en dehors de la présence du public -, faire comme s'il n'y avait plus personne pour le regarder ? Clôture du tableau par la représentation de personnages vus de dos et saisis dans des activités qui les absorbent totalement au point de sembler ignorer la présence du spectateur et du peintre (Greuze, Chardin ou Millet) ; intensité dramatique d'un moment unique ou dédramatisation d'une action déliée (David) ; tentative de fuir le spectateur (Géricault) déplacement enfin, du peintre lui-même dans la peinture (Courbet) vers le milieu du XIXe siècle, toutes ces réponses à l'antithéâtralité, devenues des procédés, sont épuisées. C'est alors qu'au sein de la génération de 1863 - Legros, Fantin-Latour et Whistler notamment -, année du salon des Refusés, Edouard Manet fonde la tradition moderne. Loin de se définir, comme on le croit trop souvent depuis Matisse, par son absence de profondeur ou son extrême dimension visuelle - ce qui caractérise plutôt les impressionnistes -, le modernisme de Manet se marque d'abord dans ses allusions répétées aux maîtres anciens, son désir d'une universalité transcendant les styles nationaux comme les spécificités des genres, et ça volonté, enfin, de briser le cercle de l'antithéâtralité. En inventant le portrait-tableau - conjugaison de deux genres jusqu'alors distingués l'un de l'autre par la critique : le tableau, qui se laisse pénétrer dans ses parties organiques, et le portrait, qui doit frapper le spectateur -, Manet joue à la fois sur le face-à-face et sur la capacité qu'a le tableau à soutenir le regard, désormais jugé inéluctable, du spectateur. Tout l'art contemporain, jusqu'aux années soixante, au moins, n'aura de cesse de se colleter avec cette nouvelle place du spectateur. (note de l'éditeur) Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12428 701 FRI Ouvrage Limoges - Bibliothèque 0 ART USUELS ET THEORIE Disponible L'Inconscient des modernes / Jean Marie VAYSSE / Paris : Gallimard (1999)
Titre : L'Inconscient des modernes : essai sur l'origine métaphysique de la psychanalyse Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Marie VAYSSE, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 1999 Collection : NRF Essais Importance : 535 pages Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-075415-1 Prix : 160 F Langues : Français (fre) Catégories : PHILOSOPHIE
PSYCHANALYSEIndex. décimale : 150.195 PSYCHANALYSE Résumé : Cela passe aujourd'hui pour une évidence : Freud a découvert l'inconscient ; à la psychanalyse revient le privilège d'avoir su en explorer les mécanismes de manière inédite. La révolution psychanalytique aurait ainsi inauguré un nouvel âge, tels autrefois Copernic bouleversant la hiérarchie des astres et Darwin redessinant l'ascendance de l'homme. Or la psychanalyse plonge ses racines dans la métaphysique moderne qui, de Descartes à Husserl, entreprend de penser la subjectivité du sujet comme l'instance fondatrice du savoir et de l'agir. Car l'inconscient, ce mot que la métaphysique impliquait mais qu'elle ne prononça jamais, est la hantise de la philosophie, depuis Descartes et son cogito : Spinoza, Leibniz, Kant, Fichte, Schelling, Schopenhauer, Nietzsche, Husserl ou Heidegger ont tous buté sur la part nocturne ou secrète de l'homme dès lors, que celui-ci se pose comme sujet souverain. L'inconscient, c'est, pour la métaphysique, toute cette nuit du monde que l'on perçoit, au dire de Hegel, lorsque l'on regarde un homme au fond des yeux. Il n'est en définitive rien d'autre que ce non-dit de la métaphysique moderne qui ne devient explicite dans la psychanalyse qu'au prix du refoulement de son origine métaphysique. C'est sans doute ce qui explique le rapport ambigu - particulièrement patent chez Lacan - de la psychanalyse à la philosophie, qu'elle rejette et revendique à la fois. Si la philosophie moderne a parlé de l'inconscient sans le savoir, la psychanalyse a fait de la philosophie sans le vouloir. Là où était le sujet moderne, l'inconscient devait advenir; là où est advenu l'inconscient, la philosophie doit revenir. Note de contenu : Sommaire : Inconscient et subjectivité / Inconscient et production / De la subjectivité à l'existence / Inconscient et métaphysique (pour tenter d'expliquer le rapport ambigu de la psychanalyse à la philosophie) L'Inconscient des modernes : essai sur l'origine métaphysique de la psychanalyse [texte imprimé] / Jean Marie VAYSSE, Auteur . - Paris : Gallimard, 1999 . - 535 pages ; 23 cm. - (NRF Essais) .
ISBN : 978-2-07-075415-1 : 160 F
Langues : Français (fre)
Catégories : PHILOSOPHIE
PSYCHANALYSEIndex. décimale : 150.195 PSYCHANALYSE Résumé : Cela passe aujourd'hui pour une évidence : Freud a découvert l'inconscient ; à la psychanalyse revient le privilège d'avoir su en explorer les mécanismes de manière inédite. La révolution psychanalytique aurait ainsi inauguré un nouvel âge, tels autrefois Copernic bouleversant la hiérarchie des astres et Darwin redessinant l'ascendance de l'homme. Or la psychanalyse plonge ses racines dans la métaphysique moderne qui, de Descartes à Husserl, entreprend de penser la subjectivité du sujet comme l'instance fondatrice du savoir et de l'agir. Car l'inconscient, ce mot que la métaphysique impliquait mais qu'elle ne prononça jamais, est la hantise de la philosophie, depuis Descartes et son cogito : Spinoza, Leibniz, Kant, Fichte, Schelling, Schopenhauer, Nietzsche, Husserl ou Heidegger ont tous buté sur la part nocturne ou secrète de l'homme dès lors, que celui-ci se pose comme sujet souverain. L'inconscient, c'est, pour la métaphysique, toute cette nuit du monde que l'on perçoit, au dire de Hegel, lorsque l'on regarde un homme au fond des yeux. Il n'est en définitive rien d'autre que ce non-dit de la métaphysique moderne qui ne devient explicite dans la psychanalyse qu'au prix du refoulement de son origine métaphysique. C'est sans doute ce qui explique le rapport ambigu - particulièrement patent chez Lacan - de la psychanalyse à la philosophie, qu'elle rejette et revendique à la fois. Si la philosophie moderne a parlé de l'inconscient sans le savoir, la psychanalyse a fait de la philosophie sans le vouloir. Là où était le sujet moderne, l'inconscient devait advenir; là où est advenu l'inconscient, la philosophie doit revenir. Note de contenu : Sommaire : Inconscient et subjectivité / Inconscient et production / De la subjectivité à l'existence / Inconscient et métaphysique (pour tenter d'expliquer le rapport ambigu de la psychanalyse à la philosophie) Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12460 150.195 VAY Ouvrage Limoges - Bibliothèque 0 SCIENCES HUMAINES Disponible Le Nouvel esprit du capitalisme / Luc BOLTANSKI / Paris : Gallimard (1999)
PermalinkOccultisme, sorcellerie et modes culturelles / Mircéa ELIADE / Paris : Gallimard (2011)
PermalinkLes Raisons de l'art / Jacqueline LICHTENSTEIN / Paris : Gallimard (2014)
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