Titre : |
La chambre d'à côté : le décadrage absolu de Melville à Scorsese |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marie GIL (19..-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Hermann éd. |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
1 vol. (250 p.) |
Présentation : |
ill. |
Format : |
23 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7056-9455-5 |
Prix : |
25 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ELLIPSE ESPACE HORS CHAMP
|
Mots-clés : |
décadrage;immanence |
Index. décimale : |
701 ART THEORIE |
Résumé : |
La chambre d'à côté est ce lieu où se déroule véritablement le récit et qui, dans certaines ?uvres, reste inaccessible au lecteur. Relégué dans l'ailleurs, décadré, celui-ci demeure, jusqu'à la fin de l'histoire, ignorant : «Qu'est-ce qu'il s'est passé?», comme l'écrivait Deleuze à propos de James. Tel secret, tel personnage, existent-ils réellement? Pourquoi me raconte-t-on cette histoire ? Dans ces récits, le lieu du sens seul est désigné. La chambre d'à côté, métaphore ou figure, n'a qu'une valeur indiciaire : ce qu'elle désigne, c'est une dualité fondamentale de l'espace du monde, entre un ici vide et un ailleurs inaccessible ? mais un ailleurs qui porte l'essence de toutes choses. Or n'est-ce pas le Réel même, défini comme l'irreprésentable, qui est ainsi désigné? Par cette figure du décadrage narratif, romanciers, cinéastes et peintres n'atteignent-ils pas l'essence de tout récit : signifier le réel véritable, qu'on appelle aussi l'immanence? Ce serait paradoxalement par la désignation de l'ailleurs que l'on atteindrait l'essence véritable de ce qui est là. (note de l'éditeur) |
La chambre d'à côté : le décadrage absolu de Melville à Scorsese [texte imprimé] / Marie GIL (19..-....), Auteur . - Paris : Hermann éd., 2017 . - 1 vol. (250 p.) : ill. ; 23 cm. ISBN : 978-2-7056-9455-5 : 25 EUR Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ELLIPSE ESPACE HORS CHAMP
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Mots-clés : |
décadrage;immanence |
Index. décimale : |
701 ART THEORIE |
Résumé : |
La chambre d'à côté est ce lieu où se déroule véritablement le récit et qui, dans certaines ?uvres, reste inaccessible au lecteur. Relégué dans l'ailleurs, décadré, celui-ci demeure, jusqu'à la fin de l'histoire, ignorant : «Qu'est-ce qu'il s'est passé?», comme l'écrivait Deleuze à propos de James. Tel secret, tel personnage, existent-ils réellement? Pourquoi me raconte-t-on cette histoire ? Dans ces récits, le lieu du sens seul est désigné. La chambre d'à côté, métaphore ou figure, n'a qu'une valeur indiciaire : ce qu'elle désigne, c'est une dualité fondamentale de l'espace du monde, entre un ici vide et un ailleurs inaccessible ? mais un ailleurs qui porte l'essence de toutes choses. Or n'est-ce pas le Réel même, défini comme l'irreprésentable, qui est ainsi désigné? Par cette figure du décadrage narratif, romanciers, cinéastes et peintres n'atteignent-ils pas l'essence de tout récit : signifier le réel véritable, qu'on appelle aussi l'immanence? Ce serait paradoxalement par la désignation de l'ailleurs que l'on atteindrait l'essence véritable de ce qui est là. (note de l'éditeur) |
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