Titre : |
Peter Stämpfli : Fast and furious (1969-1975) [exposition, Paris, Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, 9 septembre - 8 octobre 2022] |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois (Paris), Collectivité éditrice ; Didier SEMIN, Auteur ; Gaël CHARBAU, Auteur |
Editeur : |
Paris : Galerie Georges-Philippe |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
1 vol. (87 p.) |
Présentation : |
ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. |
Format : |
28 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-9567542-7-5 |
Prix : |
39 EUR |
Note générale : |
Monographie dédiée aux productions réalisées au début des années 1970 par Peter Stämpfli, peintre suisse majeur du Pop art et de la Figuration narrative, période à partir de laquelle il se consacre à la figure du pneu, avec deuxs essais de Didier Semin et Gaël Charbau. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
FIGURATION NARRATIVE MOTIF PEINTURE POP ART STÄMPFLI Peter
|
Mots-clés : |
pneu |
Index. décimale : |
709.2 MONOGRAPHIES D'ARTISTES XXe-XXIe s. |
Résumé : |
« Raymond Hains aimait employer, pour désigner l'annexion par les artistes, dans les années 1960, d'un bien commun proclamé contre toute raison apparente leur propriété et leur marque de fabrique, le nom d'une pratique médiévale depuis longtemps tombée en désuétude : le "droit d'aubaine". [...] Cette appropriation n'est aucunement le fait d'une décision arbitraire et concertée : Stämpfli en est venu à concentrer sa peinture sur la représentation des sculptures de pneumatiques au terme d'un lent processus, où l'intuition, et l'exploration visuelle, non le calcul, ont joué un rôle essentiel. En 1962, il a délaissé l'expressionnisme abstrait (qu'il pratiquait encore au moment de son arrivée à Paris en 1959) pour une figuration réaliste élégante et économe, proche de la peinture de Tom Wesselmann (l'un des grands noms du pop art, pas toujours reconnu à son juste rang) bien qu'il n'y ait avec l'artiste américain aucun lien d'influence. Sept années durant, il s'est concentré sur les images du quotidien, épurant peu à peu ses tableaux pour ne garder souvent que des fonds verts ou blancs : durant cette période de maturation, il a resserré tout à la fois ses cadrages [...] pour réduire ceux-ci à l'automobile tout d'abord, puis aux roues, et enfin aux pneumatiques. »
Didier Semin |
Peter Stämpfli : Fast and furious (1969-1975) [exposition, Paris, Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, 9 septembre - 8 octobre 2022] [texte imprimé] / Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois (Paris), Collectivité éditrice ; Didier SEMIN, Auteur ; Gaël CHARBAU, Auteur . - Paris : Galerie Georges-Philippe, 2022 . - 1 vol. (87 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm. ISBN : 978-2-9567542-7-5 : 39 EUR Monographie dédiée aux productions réalisées au début des années 1970 par Peter Stämpfli, peintre suisse majeur du Pop art et de la Figuration narrative, période à partir de laquelle il se consacre à la figure du pneu, avec deuxs essais de Didier Semin et Gaël Charbau. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
FIGURATION NARRATIVE MOTIF PEINTURE POP ART STÄMPFLI Peter
|
Mots-clés : |
pneu |
Index. décimale : |
709.2 MONOGRAPHIES D'ARTISTES XXe-XXIe s. |
Résumé : |
« Raymond Hains aimait employer, pour désigner l'annexion par les artistes, dans les années 1960, d'un bien commun proclamé contre toute raison apparente leur propriété et leur marque de fabrique, le nom d'une pratique médiévale depuis longtemps tombée en désuétude : le "droit d'aubaine". [...] Cette appropriation n'est aucunement le fait d'une décision arbitraire et concertée : Stämpfli en est venu à concentrer sa peinture sur la représentation des sculptures de pneumatiques au terme d'un lent processus, où l'intuition, et l'exploration visuelle, non le calcul, ont joué un rôle essentiel. En 1962, il a délaissé l'expressionnisme abstrait (qu'il pratiquait encore au moment de son arrivée à Paris en 1959) pour une figuration réaliste élégante et économe, proche de la peinture de Tom Wesselmann (l'un des grands noms du pop art, pas toujours reconnu à son juste rang) bien qu'il n'y ait avec l'artiste américain aucun lien d'influence. Sept années durant, il s'est concentré sur les images du quotidien, épurant peu à peu ses tableaux pour ne garder souvent que des fonds verts ou blancs : durant cette période de maturation, il a resserré tout à la fois ses cadrages [...] pour réduire ceux-ci à l'automobile tout d'abord, puis aux roues, et enfin aux pneumatiques. »
Didier Semin |
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